Sous-Type : |
Information
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Type : |
GENERAL
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Ancienne région : |
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Religion : |
NON DÉFINI
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Période historique : |
Époque contemporaine
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Date de début : |
0 / 0 / 1998 |
Date de fin : |
0 / 0 / 9999 |
Information Période : |
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Information: |
Depuis 1998, les traces du passé ferroviaire disparaissent au fur et à mesure que le temps passe. Ces longues lignes créées par l’homme sont devenues des taillis de ronces et d’arbres informes, estompant ainsi par son naturel les cicatrices d’un passé mouvementé. Aujourd’hui, le passé ferroviaire fléchois est en train de faire place à l’écologie d’un mouvement doux en remplaçant les vieux vacarmes des locomotives diesels par l’enchantement du moteur j’appuie, le vélo. Sur les cinq lignes de trains, actuellement (2019) trois sont passées en voies vertes, celles de la Flèche – baugé, La Flèche – Le Lude et La Flèche — Durtal. La ligne la Flèche — Sablé n’existe quasiment plus, car en partie rétrocédé. En ce qui concerne la dernière ligne La Flèche — Le Man par la Suze elle est conservée foncièrement dans l’éventualité d’une réouverture d’un tram-train qui n’arrivera jamais.
Ce projet de tram-train est apparu lors d’un grand projet régional de désenclavement de certaines communes dans la région des Pays de la Loire entre 2000 et 2015. Ce projet d’importance permettait grâce aux anciennes voies ferroviaires de créer un système de déplacement entre le train et le tramway. Ce projet se voulait à la fois écologique et à la fois il permettait un désenclavement de commune éloigné. Dans ce grand projet écologique, plusieurs villes ont été nommées. Celles-ci sont Clisson, Châteaubriant, Fontenay-le-Comte, Château-Gontier, Mayenne et La Flèche. En politique écologique, ce projet ressemble exactement au proverbe « c’est l’arbre qui cache la forêt ». Ce grand projet est une volonté simplement égoïste du département de la Loire-Atlantique de s’accaparer des financements pour ces projets. De cet ensemble de projets, seules les lignes de Nantes-Clisson et de Nantes-Châteaubriant ont été réalisées. Les autres lignes hormis Château-Gontier – Sablé en FRET ont eu comme réponse « ce projet n’est pas envisageable dans le court terme, mais envisageable dans le long terme ». Ces éléments sont les réponses d’un entretien entre le collectif Fléchois pour le retour du train à la Flèche et Gilles Bontemps conseillé des transports de la région des Pays de la Loire, dont j’ai participé.
Il faut savoir que les statistiques d’une ligne entre Le Mans et la Flèche sont nettement supérieures à des projets tels que Nantes-Châteaubriants. Ce projet est intéressant quand le tram-train rentre dans l’agglomération nantaise. Les affluences en 2017 de la gare de tram-train de Châteaubriant semblent bien loin de ces objectifs avec seulement 105 329 voyageurs. Nantes-Clisson semble à l’inverse très bien fonctionner, néanmoins les résultats sont très peu lisibles et estimés à 841 949 voyageurs par ans.
La ville de la Flèche semble une ville assez paisible néanmoins, je vais certainement vous surprendre par la suite. Mais avant cela, j’aimerais revenir une dernière fois sur l’importance du rail dans cette commune de la Flèche. Le rail a disparu physiquement la dernière fois en 1998. Cette date correspond au dernier train de fret. Néanmoins, le rail aurait pu encore être présent aujourd’hui dans notre paysage, car dans les années 1980, la mairie à traiter un sujet avec les entreprises locales sur d’électrification de la ligne La Flèche-La Suze. Ce sujet a été rejeté par les entreprises locales, car le transport routier était considéré comme l’avenir. On peut donc dire que la ville de la Flèche est passée d’un nom d’étoile ferroviaire à un nom étoile routière depuis les années 1970. En 2011, les cartes du département concernant les passages de véhicules montrent clairement que la ville de la Flèche est le second point névralgique du département avec environ 51 949 véhicules en transite par jours sur les cinq axes majeurs :
- La Flèche vers Sablé 13 309 v/j - La Flèche vers Angers 9 407 v/j - La Flèche vers Le Lude 10 121 v/j - La Flèche vers Le Mans 13 987 v/j - La Flèche vers Baugé 5 125 v/j
La ville de la Flèche à une population urbaine de 15 163 habitants et un rapport 3.426 v/j par habitant
À titre de comparaison, la commune de Sablé est de 37 164 véhicules en transite par jours sur ces 5 axes principaux, pour une population urbaine de 12 350 habitants (2016), soit 14 785 véhicules par jours de moins que la Flèche
- Sablé vers Laval 7 814 v/j - Sablé vers La Flèche 10 916 v/j - Sablé vers Le Mans 7 512 v/j - Sablé vers Angers 4 999 v/j - Sablé vers Brulon 5 923 v/j
Le rapport véhicules/jour et par habitant est de 3 010 v/j Ce rapport est assez simple à comprendre, car la ville de la Flèche est à la fois une des villes les plus importantes en terme :
o d’étudiants secondaires avec environ 1 800 étudiant soit 21 % de sa population contre 1 200 étudiants soit 18 % pour Sablé. La moyenne des villes entre 10 000 et 20 000 habitants dans la région est d’environ 17 %. Si l’on établit un rapport à la région la Flèche serait la ville la plus étudiante par rapport aux nombres d’habitants
o entrepris avec environ 1167 entreprises (Insee 2015) contre 910 à Sablé. Dans cet élément il est important de préciser que Sablé accueil environ 11 625 emplois contre 7 212 à la Flèche (Sources Insee 2016).
o Tourisme avec plus de 441 000 visiteurs en 2017, cette valeur tient compte que du zoo de la Flèche. Les cartes routières établies auparavant date de 2011 le zoo avait eu une affluence cette année-là de 292 808 visiteurs. On peut donc ajouter cette différence au trafic actuel qui correspond à environ 150 véhicules/jours, si l’on considère 3 personnes par véhicules. Le zoo de la Flèche est le premier pôle touristique du département de la Sarthe et le troisième des Pays de la Loire derrière les machines de l’ile à Nantes, avec 637 385 visiteurs et loin devant le Puys du Fou avec 2 200 000 visiteurs.
o En transport en commun routier. La ligne TER reliant Le Mans à Angers et la seconde ligne les plus empruntées des Pays de la Loire derrière Nantes — Noirmoutier, mais aussi la plus chère au kilomètre, comme en attestent ces chiffres :
§ 2000 – 244 000 voyageurs prix environ 4,50 € § 2004 – 161 000 voyageurs prix 7.70 € § 2006 – 150 000 voyageurs prix 8.00 € § 2010 – 119 489 voyageurs prix 9.00 € § 2011 – 121 886 voyageurs prix 9.00 € § 2016 – 125 383 voyageurs prix 11,00 €
Je vous laisse faire votre propre avis. À partir de 2009, les élèves du Prytanée Nationale Miliaire ont à dispositions des navettes. L’affluence de celles-ci n’est plus intégrée dans les chiffres à partir de cette date. Il existe aussi une navette de bus TIS entre la Flèche et Le Mans passant par la Suze. Celle-ci en 2011 été estimé à environ 50 000 voyageurs pour un prix de 2 €00. Néanmoins, l’organisme départemental des transports est assez avare sur ces statistiques.
Par comparaison entre le tram-train et le bus et selon le rapport du projet Nantes-Châteaubriant en 2007 était basé par un multiplicateur entre 3 et 4. Une ligne de tram-train entre la Flèche et Le Mans pourrait au minimum accueillir 400 000 voyageurs par ans. Ce rapport n’inclue pas le potentiel du zoo, n’y les zones d’influence indirecte et n’y les élèves du Prytanée. Par comparaison, Sablé en 2017 accueillait 564 503 voyageurs dans sa gare. En outre Nantes-Noirmoutier avec ces 128 935 voyageurs par ans et la Flèche-Le Mans avec 125 383 voyageurs les autres lignes sont inférieurs à 60 000 voyageurs à l’année. Nantes — Poitiers 54 503 voyageur et viens ensuite Fontenay le compte-Niort 39 111 voyageur, etc. voir http://ores.paysdelaloire.fr/786-frequentation-des-lignes-de-transports-regionales.htm
Une ligne de tram-train entre la Flèche et Le Mans aurait pu accueillir environ 300 000 à 400 000 visiteurs par ans si l’on s’en réfère aux statistiques actuelles de la gare de tram-train à Châteaubriant. Par titre de comparaison les villes de Challans ou de La Ferté-Bernard possédant à peu près la même quantité de population sans les potentiels d’étudiant et de tourisme de la Flèche. Celles-ci accueillent 155 703 voyageurs et 322 371 voyageurs par ans en 2017.
On peut donc remarquer assez simplement que les mouvements dans la région Fléchoise sont assez importants et reflète un potentiel sous-estimé. L’étoile ferroviaire de la Flèche à juste disparut dans les méandres du déplacement routier. |
Réferences : |
(1) Source INSEE en 1866, statistique prise avec le ville de St Colomb 2.400 habitant ville annexé par la Flèche en 1864
(2) Dans les archives, le nom de la ville de Sablé-sur-Sarthe est de Sablé.
(3) Source INSEE en 1866
(4) Rapport indiqué sur le Mémoire de la Flèche
(5) Rapport d’étude de la société Ferré de l’ouest.
(6) Fait rappel à la hiérarchie du second empire 1851-1875, gouverné par Louis Napoléon Bonaparte
(7) Base réalisé avec les indices INSEE de 1866 et l’évolution de la population dans la partie ouest du département de la Sarthe. Source reflétant que les villages ayant plus de 150 habitants. (Voir document annexes)
(8) Les cinq villes énoncées sont Mezeray 1.996 hab., Malicorne-sur-Sarthe 1.509 hab., La Flèche 9.292 hab., Durtal 2.023 hab. et Seiches-sur-le-Loir 1.590 hab. Source INSEE 1866
(9) Les sous-préfectures de la Sarthe à cette époque sont Mamers, La Flèche et Saint Calais
(10) Les trois communes sont St Germain du Val, Veron, et St Colombe
(11) Lycée Prytanée National militaire installé par Napoléon en 1808, ancien Ecole des Jésuites Crée par Henri IV
(13) Yves, habitant d’une ferme sur la ligne La Flèche- La Suze-Sur-Sarthe
(14) Photographie aérienne. Voir document annexe page
(15) http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fl%C3%A8che
(16) Photographie aérienne. Voir document annexe page
(17) Ligne Angers La Flèche, numéroté 511 000
(18) Micheline, autorail léger sur pneus mis au pont par la société Michelin.
(19) SATEBA, Ancienne entreprise délocalisé dans la région de Tours, qui crée des traverses de ligne de chemin de fer. |
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Auteur : |
gregoss24 |
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