les Périodes
Empire romain d'Occident de 293 à 480 | Auteur : administrateur |
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Brique(s) associée(s) --> 1: |
Nom | Type | Sous-Type | Date J/M/A | Auteur |
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GENERAL | Information | 0/0/-52 à 0/0/486 | gregoss24 |
...Comme l’a écrit notre historien P. Renouard : entrons à ce sujet dans une courte explication. Les limites des territoires de chaque cité étaient indiquées parce que les Romains appelaient des FINES : c'étaient des bornes portant la figure d'un Mercure, placées ordinairement sur les voies qui servaient à la communication des métropoles ou des cités ; souvent il y existait un établissement quelconque, soit mansion ou station. Trois de ces fines nous sont connus, à la Flèche, à la Ferté-Bernard et près de Troo, dans un lieu nommé Foins, Fains ou Fins. Peut-être Fresnay en est-il un quatrième, situé au nord, car il est remarquable que tous les noms conservent quelque chose, l'initiale au moins, du mot Fines ... PS de l'auteur de la brique : Sur l’origine du toponyme Fines L’auteur P. Renouard, vraisemblablement Pierre Renouard — prêtre et historien né le 1er mars 1744 à Laval et décédé le 9 décembre 1825 — semble avoir mentionné l’usage du terme Fines dans un contexte topographique et historique. En latin, fines signifie littéralement "frontières". On retrouve effectivement ce toponyme dans plusieurs cartes anciennes, notamment celles de Pottinger, où figurent plusieurs localités nommées Fines. Par exemple, Vaas, situé dans l’actuel département de la Sarthe, apparaît entre les villes antiques de Suindinium (Le Mans) et Turvnum (Tours). D'autres mentions de Fines apparaissent également entre Toulouse et Carcassonne, ou encore entre Limoges et Argenton-sur-Creuse (où Fines pourrait désigner la ville actuelle de Ingrandes). Le nom semble ainsi avoir servi à désigner des zones de passage ou de séparation entre territoires, ce qui corrobore la signification latine du mot. Il existe des variantes aujourd'hui du mot Fines, comme pour la commune Ingrandes dont l'origine semblerait être fine, on peut aussi le retrouvé sous le mot Fismes. Hypothèse On pourrait également envisager une seconde lecture du toponyme à travers une hypothèse archéologique. En effet, de nombreux mégalithes — notamment des menhirs ou pierres levées — portent localement le nom de pierre fine. Il est donc possible que, dans certains secteurs traversés par des voies secondaires romaines ou protohistoriques, ces mégalithes aient été utilisés comme repères de délimitation territoriale, marquant des passages de frontières. Il s’agirait alors d’un réemploi de monuments préexistants à des fins administratives ou logistiques dans l’Antiquité. Cette hypothèse ouvre ainsi des perspectives sur la manière dont les structures anciennes ont pu être intégrées dans les systèmes de circulation et d’organisation du territoire romain, notamment dans des zones où les documents écrits et les fouilles sont rares. En ce qui concerne les communes mentionnées dans le texte, aucune corrélation directe n’apparaît entre le terme Fine et la ville de La Flèche, sauf à envisager une évolution sémantique ou phonétique de son ancien nom — Fissa, Fixa (éventuellement lié à fiche ou fixer) — qui aurait pu en altérer le sens initial. À l’heure actuelle, aucun lieu-dit connu dans la commune ne porte le nom de Fine ou une forme dérivée. |
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Dictionnaire Topographique, historique et statistique de la Sarthe AIG.-CHA Tome 1, par J.R. Pesche en M DCCC XXIX (1829), page XLI (41) | ||||
https://books.google.fr/books?id=rSElDP8s-4sC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_atb#v=onepage&q&f=false | ||||
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